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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 10:44

Les Les médias se plaisent à répéter  que Benoît Magimel est un silencieux . Sa carrière et ses derniers rôles suffisent à prouver le contraire.  Attention acteur en pleine ascension !

Certes cet homme là n’est pas un habitué des discours promo. Pour le connaître il faut aller le voir au cinéma, à l‘écran, dans le vif du sujet.

Le cinéma, il l’a découvert par hasard à 12 ans, en répondant à une annonce de casting qui allait lui donner son premier rôle, le petit Maurice Le Quesnoy de La vie est un long fleuve tranquille . Par la suite le parcours de l’acteur n’a rien de tranquille. Après un bref passage au théâtre dans Dommage pour les humains de Fassbinder, il poursuit sa destinée cinématographique. Benoît enchaîne des rôles difficiles, variés qui lui ont permis de montrer sa subtilité et ses talents de professionnel. A 30 ans, il a déjà tourné avec de grands noms du cinéma Français: Chabrol, Deville, Téchiné . Surtout on n’oubliera jamais son rôle dans La Pianiste de M. Haneke au côté de Isabelle Huppert qui lui a valu le prix d’interprétation masculine en 2001 à Cannes.

Dans les Rivières pourpres 2 ,  il retrouve Olivier Dahan ( après Déjà mort ) pour un rôle de film de genre (un thriller policier) qui n’est pas sans rappeler son personnage dans Nid de guêpes de F. Emilio. Donnant la réplique à son partenaire Jean Réno il confirme ici une vraie trempe d’acteur et une « gueule » de cinéma.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il s’investit à fond dans ce personnage du Capitaine Reda, policier associé du commissaire. Rôle très physique d’abord: combats, poursuites, cascades, il a suivi un entraînement draconien pour les toutes les scènes sportives dans lesquelles il est efficace et passe bien à l‘image. Mais ne nous y trompons pas. Sa qualité d’expression, son aisance naturelle et son travail d’acteur le rendent aussi très crédible dans les scènes de dialogue et d’expression de sentiments. Voix chaude,  yeux de félin, une présence délicate, un certain charisme qui  font un acteur à la fois physique et fragile. Une sorte de côté secret ou ambivalent qu’on aime bien chez lui.  Cette association de vulnérabilité et de force donne à l’acteur les moyens de camper son personnage  tout en finesse, sans en faire  trop. Il trouve le ton juste et chose rare pour un acteur français il sait s’adapter aux différents rôles qu‘on lui demande. Benoît Magimel. Pathé Distribution

Derrière le jeu du comédien, on devine donc sans peine un jeune homme pudique, secret mais surtout très humain. Figure particulière dans le monde du cinéma, Benoît fait attention à bien garder ses distances entre vie professionnelle et vie personnelle. Simplement il sait se rappeler d’où il vient. D’où le sentiment d’avoir en face de soi à l’écran un acteur avec toute l’aura médiatique qu’il dégage mais aussi un homme accessible, discret.  Peut-être là son secret. Une alchimie personnelle qui créé un vrai charme de cinéma et au bout du compte…  la magie. Cette alchimie  sera sûrement un des atouts majeurs de cet acteur français qui a de grandes qualités pour poursuivre une carrière intelligente et faire briller les yeux de ses fans.

Jusqu’à maintenant Benoît Magimel a su nous montrer qu’il n’a rien d’une étoile filante !

NB : cet article a été écrit lors de la sortie des Rivières Pourpres 2

 

 

 

 

 



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commentaires

H
Super ton blog ! Je vois que nous avons un faible commun pour GG Bernal... OK avec ton commentaire sur les Bronzés 3. En revanche, pas d'accord avec celui sur King Kong, ne serait-ce que pour les effets spéciaux.
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